Espiguette Juillet 2014 Histoire Vraie
Juillet 2014. Plage de lEspiguette. Il fait beau et chaud, la plage est animée, la plupart des mecs sont nus sur cette partie de la plage où les gays se retrouvent. Atmosphère à la fois paisible et chargée de désir, les corps sont chauffés par le soleil, les regards les caressent doucement. Ici le monde est doux, monde dhommes entre eux, dhommes qui ne demandent rien dautre que de jouir en paix dune nature sublime et confronter leur plaisir dans une quête ludique et respectueuse de lautre.
Cest mon dernier jour de vacances pour ce mois de juillet. Je reviendrai en septembre et jaimerais bien un souvenir de cette belle journée. Vers 17H00, alors que la température baisse un peu et que les corps assoupis séveillent, je me lève et pars vers les arrières de la plage, là où tout se passe. Je suis nu comme la plupart des hommes qui se promènent dans ces chemins plein de surprises. Le jeu bat son plein, regards croisés, échangés ou évités. Corps offerts, bronzés pour les habitués, blancs pour les estivants fraîchement arrivés, marques de maillot pour certains qui peut-être nont découvert que récemment le plaisir insondable du soleil et de leau sur un corps totalement nu.
Je zigzag entre les massifs darbustes et subitement nous nous croisons. Echange de regards. Electrique. Tu es nu, grand, bronzé, séduction immédiate. Désir de toi. Furieux. Je sens ma queue raidir. Tu as ralenti, je marrête, je fais demi-tour pour te suivre. Tu te retournes pour vérifier si je te suis. Cest presque imperceptible mais je le ressens. Mes yeux ne quittent pas tes fesses fermes et je sens déjà ma langue sur ta nuque. Tu cherches un emplacement un peu tranquille, pas trop loin, je sens que ton désir brûle en toi et que tu es impatient. Tu tarrêtes sous un arbre, un peu à lécart du chemin principal. Je mapproche et là, choc, je suis ému et transporté. Tu as des yeux gris pâle, sublimes, si clairs, irrésistibles. Je mapproche, ma main prend ta nuque pour amener tes lèvres sur les miennes.
Tu sors de ton sac une serviette et nous nous allongeons. Toi sur moi, bouches collées, sexes écrasés lun contre lautre. Je te serre dans mes bras, très fort, pour que chaque parcelle de ta peau colle à la mienne. Puis tu pivotes et nous échangeons un 69 plein de douceur. Tu me suces divinement pendant que ta queue senfonce dans ma bouche. Je lêche ton gland comme une glace fondante avant denfoncer ton sexe durci au fond de ma bouche. Je sens que ma jouissance nest pas loin.
Soudain deux autres hommes sapprochent. Javais bien remarqué quils nous observaient derrière le massif darbustes en se caressant. Tu es allongé sur le dos, ma queue est dans ta bouche chaude et humide. Le premier sapproche et se met en face de moi. Tu le suces, puis reviens vers ma queue. Tu vas alterner ainsi entre nos deux sexes fous de désir et de plaisir. Le garçon a du charme, légèrement poilu. Il est à lévidence ému et très excité et jouit rapidement. Son sperme coule sur le sol près de toi. Il nous regarde, beau sourire, un peu timide. Il sen va.
Pendant ce temps lautre garçon soccupe de ta queue. Il aime te sucer. Je te caresse doucement, ton visage, ton torse, ton pubis, je joue avec tes tétons et nous nous embrassons. Ta bouche est un océan de plaisir. Tu gémis, tu dis que tu aimes, tu me suces rageusement, je tembrasse furieusement et je me noies de désir dans tes yeux gris. Je sais à cet instant que je pourrais tomber amoureux de toi. Il se dégage de toi quelque chose dirrésistible qui parle à lunisson à mon cur et à mon corps. Je voudrais que ces minutes durent léternité.
Ta bouche est trop douce, ta langue trop joueuse pour que je résiste plus longtemps. Je jouis et mon sperme sécrase sur le sol.
Nous allons nous quitter. Le troisième est déjà parti. Jai très envie de te parler, très envie de te revoir, jaimerais te connaître. Timide, idiot, je nose pas. Je ne sais pas de quoi tu as envie toi et je ne veux pas te mettre mal à laise. Je méloigne et quelques minutes plus tard je regrette. Je regrette de ne pas avoir osé te parler. Jusquà la fin de la journée je scruterai la plage pour ty retrouver, en vain. Je cherche ton short orange mais je ne te trouve pas.Je ne te connais pas mais tu me manques déjà. Dans la douceur de ton regard, contre ta peau et ma langue contre la tienne dans ta bouche sublime, jai connu le bonheur avec toi ce 24 juillet.
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